Expo Anne Brouillard – Visites des classes de 1ère/2ème et de 3ème/4ème primaires de La Clouse (Aubel)

Vendredi 10 novembre : classe de 3ème et 4ème primaires.

Vendredi 17 novembre : 1ère et 2ème primaires.

Pour une visite guidée de l’exposition, cliquer ici –> Exposition Anne Brouillard – Visite guidée

 

Exposition Anne Brouillard – Visite de la classe de 3ème et 4ème primaires de l’école francophone de Fourons

Pour une visite guidée de l’exposition, cliquer ici –> Exposition Anne Brouillard – Visite guidée

 

Du 6 au 24 novembre : exposition Anne Brouillard à la bibliothèque des Fourons

« L’exposition Le Pays de Killiok : à quoi rêve Anne Brouillard » met à l’honneur l’œuvre de l’auteure et illustratrice belge, récompensée par le Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’exposition, conçue par Le Wolf et Les Ateliers du Texte et de l’Image, dévoile les grandes lignes de force qui façonnent l’univers mystérieux de l’artiste : un bestiaire, souvent singulier ; des maisons, terreaux d’intenses explorations ; les voyages, propices à la rêverie et chers à l’artiste. Elle est aussi rythmée par la présence d’un personnage énigmatique : celle de Killiok, sorte de petit chien noir au gros museau arrondi qui parcourt de nombreux albums d’Anne Brouillard et dont la source remonte à son enfance. Quarante-deux cadres d’œuvres originales, deux maquettes de maisons, un diaporama d’illustrations tirées des carnets de l’artiste, un leporello et un jeu conçus par les éditions Esperluète nous entraînent au Pays de Killiok. » (CFWB)

A Fourons jusqu’au vendredi 24 novembre. Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kyrielle Blues / Biefnot-Dannemark

Après « La Route des Coquelicots », sorti l’an dernier, Véronique Biefnot et Francis Dannemark nous entrainent cette fois, par le biais d’une écriture mélodieuse, dans une / des histoire(s) d’amour et de famille(s) sur fond de souvenirs d’enfance, de non-dits et de secrets. Le roman est illustré par une cinquantaine de dessins de Véronique Biefnot.

Connait-on si bien ceux qui nous sont proches ?

Extrait :

« – J’ai vécu si longtemps au royaume du silence…, dit-il. Il y avait des mots, des phrases, mais la règle c’était que le silence est d’or et qu’afficher ses sentiments est une forme de faiblesse. Je sais à présent pourquoi c’était ainsi, tu connais toute l’histoire…

–  Moi, je n’ai jamais oublié ce que mon père m’a dit un jour quand j’avais une quinzaine d’années : les gens qui n’expriment pas leurs véritables sentiments mériteraient de ne pas en avoir. Les mots, ce n’est pas facile, mais sans eux les gens ne seraient rien. Mieux vaut se tromper et recommencer que se taire.

Elle sourit et ajoute :

– Le plus important, on le dit avec les yeux, avec la main, avec un baiser, mais on ne peut se passer des mots, […] sinon on serait des chimpanzés, des écureuils. Ou des pingouins, qui sait ? »

 

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Biefnot-Dannemark, La Route des Coquelicots, Le Castor Astral, 2015, ISBN 979-10-278-0014-8

Biefnot-Dannemark, Kyrielle Blues, Le Castor Astral, 2016, ISBN  979-10-278-0052-0

Les deux romans sont disponibles à la bibliothèque.

 

 

 

 

« Derrière la haine » et « Après la fin » / Barbara Abel

Derriere la haine Abel      Après la fin

Derrière la haine, Paris, Fleuve Noir, 2012 – Après la fin, Paris, Fleuve Noir, 2013

Barbara Abel sait y faire. Dans ses romans, elle nous emmène de prime abord dans de petites histoires gentilles et simples. En apparence seulement car dès qu’elle nous a pris dans ses filets, elle ne nous lâche plus… Maître dans l’art de ciseler ses personnages, tout en nuances -rarement blancs ou noirs mais d’une psychologie complexe – ce qui les rend terriblement humains. 

Dans « Derrière la haine », elle nous raconte une amitié comme on en rêverait tous : celle de deux couples trentenaires, habitant deux maisons mitoyennes de la rue Edmond-Petit, Laetitia et David au numéro 28, Tiphaine et Sylvain au 26. Les deux couples sont inséparables et le deviennent encore plus à la naissance, à trois mois d’intervalle, de leurs enfants Milo et Maxime. 

La vie se déroule, simple et paisible, durant quelques années… 

Jusqu’au jour du drame, qui saccage leur amitié et dévaste leur vie, les emportant aux confins de la folie. 

 « Après la fin » nous plonge 8 ans plus tard. Nora, une nouvelle voisine, s’installe avec ses deux enfants au 26 de la rue Edmond-Petit. Fraîchement séparée de son mari et bien décidée à redémarrer une nouvelle vie, elle est loin de se douter qu’elle va vivre l’enfer…