Exposition Anne Brouillard – Visite des 2ème et 3ème maternelles de l’école de Warsage

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Exposition Anne Brouillard – Visite de la classe de 6ème primaire de Warsage

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Expo Anne Brouillard – Visites des classes de 1ère/2ème et de 3ème/4ème primaires de La Clouse (Aubel)

Vendredi 10 novembre : classe de 3ème et 4ème primaires.

Vendredi 17 novembre : 1ère et 2ème primaires.

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Exposition Anne Brouillard – Visite de la classe de 3ème et 4ème primaires de l’école francophone de Fourons

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Du 6 au 24 novembre : exposition Anne Brouillard à la bibliothèque des Fourons

« L’exposition Le Pays de Killiok : à quoi rêve Anne Brouillard » met à l’honneur l’œuvre de l’auteure et illustratrice belge, récompensée par le Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’exposition, conçue par Le Wolf et Les Ateliers du Texte et de l’Image, dévoile les grandes lignes de force qui façonnent l’univers mystérieux de l’artiste : un bestiaire, souvent singulier ; des maisons, terreaux d’intenses explorations ; les voyages, propices à la rêverie et chers à l’artiste. Elle est aussi rythmée par la présence d’un personnage énigmatique : celle de Killiok, sorte de petit chien noir au gros museau arrondi qui parcourt de nombreux albums d’Anne Brouillard et dont la source remonte à son enfance. Quarante-deux cadres d’œuvres originales, deux maquettes de maisons, un diaporama d’illustrations tirées des carnets de l’artiste, un leporello et un jeu conçus par les éditions Esperluète nous entraînent au Pays de Killiok. » (CFWB)

A Fourons jusqu’au vendredi 24 novembre. Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit pays / Gaël Faye

 

 

Gabriel (Gaby) a dix ans et vit au Burundi avec sa mère rwandaise et son père expatrié français.

Une enfance insouciante, faite de rires et de jeux avec les copains, dans un quartier privilégié de Bujumbura.

La première partie du roman est douce et légère. On se prend d’affection pour le jeune Gaby et ses copains, leur ingéniosité, leurs bêtises d’enfants.

Mais au temps d’avant, avant tout ça, avant ce que je vais raconter et tout le reste, c’était le bonheur, la vie sans se l’expliquer. L’existence était telle qu’elle était, telle qu’elle avait toujours été et que je voulais qu’elle reste.[…] Au temps du bonheur, si l’on me demandait « Comment ça va ? », je répondais toujours « ça va ! ». Du tac au tac. Le bonheur, ça t’évite de réfléchir. C’est par la suite que je me suis mis à considérer la question. A soupeser le pour et le contre. A esquiver, à opiner vaguement du chef. D’ailleurs, tout le pays s’y était mis. Les gens ne répondaient plus que par « ça va un peu ». Parce que la vie ne pouvait plus aller complètement bien après tout ce qui nous était arrivé.

Bientôt le bonheur se fissure. Les parents se séparent et la guerre reprend au Rwanda, le pays voisin. Ce conflit ethnique qui fait tout voler en éclats.

J’ai beau chercher, je ne me souviens pas du moment où l’on s’est mis à penser différemment. A considérer que, désormais, il y aurait nous d’un côté et de l’autre, des ennemis […]. J’ai beau retourner mes souvenirs dans tous les sens, je ne parviens pas à me rappeler clairement l’instant où nous avons décidé de ne plus nous contenter de partager le peu que nous avions et de cesser d’avoir confiance, de voir l’autre comme un danger, de créer cette frontière invisible avec le monde extérieur en faisant de notre quartier une forteresse et de notre impasse un enclos. Je me demande encore quand, les copains et moi, nous avons commencé à avoir peur.

La guerre, sans qu’on lui demande, se charge toujours de nous trouver un ennemi. Moi qui souhaitais rester neutre, je n’ai pas pu. J’étais né avec cette histoire. Elle coulait en moi. Je lui appartenais.

Par l’intermédiaire d’une voisine, Gaby découvre le plaisir de la lecture et le pouvoir des mots.

Grâce à mes lectures, j’avais aboli les limites de l’impasse, je respirais à nouveau, le monde s’étendait plus loin, au-delà des clôtures qui nous recroquevillaient sur nous-mêmes et sur nos peurs. Je n’allais plus à la planque, je n’avais plus envie de voir les copains, de les écouter parler de la guerre, des villes mortes, des Hutu et des Tutsi. Avec Mme Economopoulos, […], nous discutions pendant des heures des livres qu’elle mettait entre mes mains. Je découvrais que je pouvais parler d’une infinité de choses tapies au fond de moi et que j’ignorais. Dans ce havre de verdure, j’apprenais à identifier mes goûts, mes envies, ma manière de voir et de ressentir l’univers.

Une écriture limpide, simple et directe, pleine de douceur malgré la dureté des situations relatées, de l’humour et une grande nostalgie de l’enfance disparue.

Coup de coeur !

Petit pays, Gaël Faye, Lgf (le livre de poche ; 34618), août 2017, ISBN 978-2-253-07044-3

 

La deuxième sélection du Goncourt 2017 | Livres Hebdo

Le président de l’académie Goncourt, Bernard Pivot, a dévoilé, mercredi 11 octobre à la Foire internationale du livre de Francfort, la deuxième liste de 8

Source : La deuxième sélection du Goncourt 2017 | Livres Hebdo

Prix Bernard Versele – Sélection 2018 : c’est parti!

Voici les titres sélectionnés pour le Prix Bernard Versele 2018 de la Ligue des Familles.

1 chouette

2 chouettes

3 chouettes

4 chouettes

5 chouettes

https://www.laligue.be/Files/media/489000/489899/shared/selection-pbv-2018-doc-avec-isbn.pdf

Bonnes lectures et rendez-vous à la fin de l’année scolaire pour les résultats.

 

 

le grand méchant renard / Benjamin Renner

Le grand méchant renard, Benjamin Renner, éd. Delcourt, 2015

Il était une fois… un renard qui rêve de faire aussi peur que le grand méchant loup. Mais il est tellement inoffensif qu’il en est réduit à manger des navets. Le loup lui concocte un plan parfait : s’introduire à la ferme pour y dérober les oeufs de la poule, attendre que ceux-ci éclosent et… se partager le festin. Mais les choses vont s’avérer un peu plus compliquées que prévu…

Le grand méchant renard, Benjamin Renner, éd. Delcourt, 2015

Cet album a reçu le Prix Jeunesse du festival d’Angoulême et le Prix BD Fnac 2016.

Le grand méchant renard, Benjamin Renner, éd. Delcourt, 2015 (shampooing) EAN 978-2756051246

 

Les autodafeurs / Marine Carteron

 

 - Vu l'urgence de la situation, je vais aller à l'essentiel, me dit papi. Tu sais déjà que notre Confrérie collecte et protège la mémoire du monde ; mais si nous sommes obligés de la protéger, tu te doutes bien que c'est parce qu'elle est en danger. Depuis toujours, une organisation parallèle à la nôtre, dont les membres se font appeler les "Autodafeurs", tente de retrouver nos archives pour les détruire.
 - ça, tu me l'as déjà dit ; moi, ce que j'aimerais savoir, c'est POURQUOI ils veulent les détruire !
 - Parce que l'homme mauvais a toujours eu besoin d'avancer dans l'ombre et le mensonge, et que la vérité contenue dans ces manuscrits leur fait peur.  
 - Ben alors, pourquoi vous ne les publiez pas tout simplement? demandai-je avec naïveté. 
 - Oh, mais nous le faisons, c'est même le rôle du Propagateur. Mais tu sais, Auguste, rien n'est plus dangereux que de dévoiler la vérité à des hommes qui ne sont pas prêts à l'entendre.
  - C'est-à-dire ?
  - C'est-à-dire que l'histoire nous a appris à être prudents dans nos révélations, pour éviter les bains de sang qu'elles peuvent occasionner. 
 - J'ai du mal à croire qu'un simple livre puisse tuer des gens, c'est complètement dingue.
 - Beaucoup moins que tu ne le crois, mon garçon, et les exemples que je pourrais te donner sont nombreux.

Auguste et sa soeur Césarine vivent une vie des plus ordinaire à Paris quand leur père décède brutalement. Bien malgré eux, ils se retrouvent plongés dans une guerre qui oppose depuis des siècles la Confrérie – dont le but est de collecter et protéger la connaissance – et les Autodafeurs qui visent, eux,  le pillage et la destruction de ce savoir ancestral.

Pourquoi lire cette trilogie ?

Parce qu’elle réunit tous les ingrédients d’une excellente littérature jeunesse : une intrigue qui tient la route, servie par des personnages sympas et attachants, de l’aventure, du fantastique, de l’amitié, de l’humour, … le tout sur fond d’une réflexion intelligente sur l’importance de la culture et des livres.

N’hésitez pas à communiquer avec Césarine sur sa page facebook.

https://www.facebook.com/cesarine.mars

http://www.lirado.com/interview-marine-carteron-sur-les-autodafeurs/

  • Les autodafeurs, tome 1, Mon frère est un gardien, Marine Carteron, éd. du Rouergue, 2014, EAN 978-2812606670 (extrait pp. 259-260)
  • Les autodafeurs, tome 2, Ma soeur est une artiste de guerre, Marine Carteron, éd. du Rouergue, 2015, EAN 978-2-8126-0717-2
  • Les autodafeurs, tome 3, Nous sommes tous des propagateurs, Marine Carteron, éd. du Rouergue, 2015, EAN 978-2812608933