Derrière la haine, Paris, Fleuve Noir, 2012 – Après la fin, Paris, Fleuve Noir, 2013
Barbara Abel sait y faire. Dans ses romans, elle nous emmène de prime abord dans de petites histoires gentilles et simples. En apparence seulement car dès qu’elle nous a pris dans ses filets, elle ne nous lâche plus… Maître dans l’art de ciseler ses personnages, tout en nuances -rarement blancs ou noirs mais d’une psychologie complexe – ce qui les rend terriblement humains.
Dans « Derrière la haine », elle nous raconte une amitié comme on en rêverait tous : celle de deux couples trentenaires, habitant deux maisons mitoyennes de la rue Edmond-Petit, Laetitia et David au numéro 28, Tiphaine et Sylvain au 26. Les deux couples sont inséparables et le deviennent encore plus à la naissance, à trois mois d’intervalle, de leurs enfants Milo et Maxime.
La vie se déroule, simple et paisible, durant quelques années…
Jusqu’au jour du drame, qui saccage leur amitié et dévaste leur vie, les emportant aux confins de la folie.
« Après la fin » nous plonge 8 ans plus tard. Nora, une nouvelle voisine, s’installe avec ses deux enfants au 26 de la rue Edmond-Petit. Fraîchement séparée de son mari et bien décidée à redémarrer une nouvelle vie, elle est loin de se douter qu’elle va vivre l’enfer…